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Casques de divers pays
 
La plupart des Pays ont utilisé des casques et des équipements achetés aux grands fabricants surtout européens, avec des modifications plus ou moins importantes, mais quelques Pays ont réalisé, en nombre limité, des casques bien spécifiques qui font maintenant le bonheur des collectionneurs.
 
Casque danois à 2 boulons

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Le casque à deux boulons a été mis au point par le fabricant Hansen puis repris ensuite par d'autres constructeurs pas tous identifiés. C'est une particularité typique des casques danois. Ce casque, manufacturé par Nordisk Gummi & Guttapercha Co. De Copenhagen, date des environs de 1930, il porte le poinçon de la Marine Danoise. Son originalité est de posséder en plus une vanne de surpression réglable de chaque côté…


Casque danois de type Hansen.

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Typique casque danois à deux boulons, d'un fabricant non encore identifié… car sans marquage à part la couronne et le numéro d'épreuve de son homologation par les autorités civiles danoises. Ce casque est de fabrication tardive, visible à ses grilles latérales de type Siebe-Gorman. Pour les dater, il ne faut pas se fier au numéro de matricule frappé, car celui-ci peut être repris d'un casque officiellement hors service… L'homologation militaire n'a pas de couronne, mais juste S.V et un numéro.

Casque danois renforcé à 2 boulons

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Casque de type Hansen mais sans marque sauf des poinçons d'homologation civile, il a la particularité de posséder une calotte renforcée, cette modification était réservée pour le ramassage dans la mer, de blocs de pierre pour la construction…

Casque "danois" à 2 boulons de fabrication Siebe-Gorman.

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Siebe-Gorman a fabriqué de nombreux casques 2 boulons sous licence Hansen pour le Danemark, dont "quelques-uns"… hors droits de licence auraient été vendus directement par un important manufacturier de caoutchouc danois. Pour identifier un casque 2 boulons de fabrication Siebe-Gorman, il ne faut pas se fier seulement à sa plaque constructeur, car de nombreux casques ont été vendus sans plaque ou avec la plaque de revendeurs locaux… les casques 2 boulons fabriqués par S-G ont la sortie des trois déflecteurs d'air, à l'intérieur du casque, en forme de queue de poisson. Voir "détails"

Casque hollandais Bikkers à 8 boulons
 
Cet industriel de Rotterdam spécialisé depuis très longtemps dans la fabrication du matériel incendie se lance dans l'équipement de plongée au milieu du XIX ièm siècle, avec au début la réalisation de casques proches des casques Deane/Siebe… mais très vite ils auront leurs propres particularités, si propres que quelques-unes leurs resteront uniques… le verrouillage et l'étanchéité de la tête sont réalisés par trois tétons dont celui de devant est boqué par une clavette. Le hublot central, fermé par une vis papillon, s'ouvre vers le bas. Les clavettes du plastron sont moulées avec une nervure centrale pour augmenter leur résistance, en effet l'écartement des boulons demande un serrage plus important pour conserver une bonne étanchéité. Il possède aussi sur dessus le branchement d'un tuyau pour téléphone acoustique, système peu développé sauf en France…
La réalisation des casques suivants seront plus classiques...

Casque hollandais 12 boulons De HOOG

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Resté longtemps de fabricant inconnu, nous savons maintenant que ce casque a été construit, certainement à un seul exemplaire, par Mr de HOOG à Alkmaar, qui l'a surtout utilisé en Indonésie.

Casque Siebe-Gorman 6 boulons ‘Armée hollandaise’
 
Depuis la fin de la WW2, la marine et l’armée hollandaises ont adopté le casque S.G 6b ‘Admiralty’. Vers 1957 une modification, pour des raisons de sécurité, est apportée à ce casque, par l’ajout d’une prise d’air sur le devant du plastron et le replacement des attaches ‘champignons’ par des attaches à œil adaptées aux poids bouteilles de style Draeger, mais fabriquées par Siebe-Gorman…
Le modèle "Army" se reconnaît à l'absence du hublot frontal, que possède le modèle "Navy".

Casque Siebe-Gorman 6 boulons ‘Marine hollandaise'.
 
Comme l’Armée hollandaise, la marine a adopté le casque S.G 6b ‘Admiralty’ depuis la fin de la WW2. et vers 1957 elle modifie aussi ses casques par l’ajout d’une prise d’air sur le devant du plastron et le replacement des attaches ‘champignons’ par des attaches à œil adaptées aux poids bouteilles de style Draeger… Les casques S.G 6b achetés après cette date, seront modifiés à l’origine par l’entreprise Siebe-Gorman.
Le modèle ‘Marine’, se reconnaît à son hublot frontal que n’a pas le modèle ‘Army’. Cette option était proposée sur le catalogue Siebe-Gorman pour tous ses modèles.

Casque canadien John Date à 12 boulons.
 
L'entreprise John Date, située à Montréal a débuté en 1853, mais seulement vers 1870 pour la fabrication d'équipements pour scaphandriers. Peu de renseignements sur ce fabricant qui continuait en 1950 à éditer un catalogue très riche, en matériel et accessoires pour scaphandriers. Ses casques sont tous des 12 boulons, mais présentent de nombreuses variantes, il y a aussi un modèle très proche du MK V. Le casque présenté est au catalogue John Date de 1929.
Ce beau casque est exposé au Musée de la mer de Rimouski, Québec, Canada.

 


Casque grec 12 boulons et 4 hublots

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Typique casque grec pour la pêche aux éponges, il a la particularité, comme les casques turcs… d'avoir la sortie d'air renforcée et les clavettes en fer.

Casque polonais pour petite profondeur.

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Ce casque de type "shalow-water" a un air de famille avec le Divinhood Style 2 de Miller-Dunn et doit être assez représentatif dans son pays puisque HDS Pologne l'a utilisé sur son logo. En espérant recevoir d'autres informations sur ce casque.

Casque australien Robison Bros 12 boulons.
 
En 1854, deux frères d'origine d'Écosse, James et William Robison forment la compagnie de chaudronnerie Robison Bros. Elle est en liquidation en 1930 puis rachetée par Val Henderson, un autre Écossais qui est un important fabricant de pompes et de valves. Installée au sud de Melbourne la compagnie conserve le nom de ses fondateurs Robison Bros jusqu'à sa fermeture en 1973.
En 1941 le capitaine John Williams, suite à la récupération de huit tonnes d'or à bord du RMS Niagara, coulé par une mine allemande près des côtes de Nouvelle-Zélande, devient le responsable du conseil de récupération du Commonwealth. Manquant rapidement d'équipements de scaphandrier, le capitaine Williams, qui connaissait la compagnie Robison Bros spécialisée en chaudronnerie et dans la réalisation de pompes, leur demande de fabriquer des casques sur plans Heinke 12 boulons. Suite à l'état de guerre, les entreprises du Commonwealth pouvaient fabriquer, pour l'effort de guerre, tout matériel sans les contraintes des licences anglaises. Entre 1942 et 1946, une centaine de casques tout au plus aurait été fabriquée. Extrait de l'étude de Jeff Maynard.

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