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Fabricants français
 
Le premier fabricant, à un niveau "industriel", est Joseph-Martin CABIROL qui présente en 1855 un équipement complet de scaphandrier, il sera adopté un peu plus tard par la Marine impériale. La France était pourtant depuis le début du 18e siècle, une pépinière d'inventions, les unes farfelues mais d'autres étaient des voies possibles… longtemps la mauvaise protection des inventions a été un frein à leur développement et à leur reconnaissance.
En 1864, un ingénieur des mines, Benoit Rouquayrol et un lieutenant de vaisseau de la Marine impériale, Auguste Denayrouze finalisent et commercialisent un "appareil-plongeur" très innovant. C'est le début d'une saga industrielle et familiale qui durera plus de cent ans et conservera la France à un très haut niveau dans le monde des travaux sous-marins.
 
Livres recommandés
 
Les Pieds-lourds - Gilles MILLOT - 1987
Les Plongeurs de l'Histoire - Philippe DAMON - 2003
Trois Inventeurs Méconnus - Jacques MICHEL - 1980
La grande aventure des hommes sous la mer - Claude RIFFAUD -1988
Les précurseurs de la plongée autonome 1771-1853 - Daniel DAVID - 2008
Etude sur l'évolution technique du scaphandre Cabirol - Philippe DAMON - 2008
 
Société J.M. Cabirol et Cie. 168 rue Marcadet Paris

 
1855 - Présentation d'un " appareil plongeur " complet à l'Exposition universelle de Paris
1860 - Dépose de brevets et fabrication de scaphandres plus perfectionnés
1874 - Mort de J.M Cabirol

Société Charles Ferrus 168 rue Marcadet Paris

 
1874 - Charles Ferrus neveu de Cabirol lui succède
1880 - La société Charles Ferrus disparaît de l'adresse 168 rue Marcadet Paris…

Société Rouquayrol-Denayrouze 3bd du Prince Eugène Paris

 
1865 --- 1874 Auguste Denayrouse, directeur de la société, industrialise, le régulateur dorsal sous le nom d'Appareil–Plongeur, sa pompe puis un casque à trois boulons et l'ensemble de l'équipement pour scaphandriers.

Société des Spécialités Mécaniques Réunis - 168 rue Marcadet Paris
 
1874 --- 1884 Louis Denayrouze en est le directeur et son dynamisme permet de déposer et d'industrialiser de nombreux brevets. La nouvelle adresse de cette société fait poser des questions, car c'était celle de leur principal concurrent J.M Cabirol puis celle de son successeur Charles Ferrus…

Société anonyme des Spécialités Mécaniques – 25 rue St Ambroise Paris

 
1884 --- 1895 Nouveau nom et statuts de la société suite à un regroupement avec une manufacture de caoutchouc. Louis Denayrouze n'est plus directeur, mais reste ingénieur-conseil.

Société Charles Petit 9, avenue Parmentier Paris

 
1895 --- 1920 Cette société achète en 1895 tous le "secteur" matériel pour scaphandriers Pieds-Lourds, et l'exploitation des brevets en cours à la Société des Spécialités Mécaniques. Vers 1905, faute de vente, l'Appareil-Plongeur n'est plus fabriqué.
Entre 1865 et 1905 environ 1500 régulateurs Rouquayrol-Denayrouze ont été fabriqués.

Société Ch. Petit et R. Piel 9, avenue Parmentier Paris

 
1920 --- 1930 En 1920, Charles Petit avec son gendre René Piel forment une société en nom collectif, qui continue la fabrication du matériel des brevets Denayrouze et d'autres équipements plus modernes.

Entreprise René PIEL 9, avenue Parmentier Paris

 
1930 ----- 1931 ? A la mort de Charles Petit en 1930 la société passe en nom propre de son gendre : René Piel Elle continue la fabrication de toute la gamme des équipements pour scaphandriers. Nous ne connaissons pas la date de fin de ce statut, nous pensons cette période très courte, car ce marquage est très rarement rencontré…

Etablissements René Piel 9, Avenue Parmentier Paris

 
1931? ---1939 Très rapidement la société en nom propre : R. Piel change de statut pour Ets R. Piel, mais sans changer d’adresse. Elle continue la fabrication de toute la gamme des équipements pour scaphandriers.

Société Anonyme René Piel 9, Avenue Parmentier Paris
 
1939 --- 1940 Changement de statuts de la société en 1939.

Établissements Bernard Piel
 
1940 --- 1965 A la mort de René Piel, c'est son fils Bernard qui prend la direction de l'établissement et doit assumer la fin des scaphandriers Pieds-Lourds et s'engager vers les "nouvelles" techniques de plongée.

Entre 1867 et 1965 Environ 5000 casques de type Denayrouze ont été fabriqués, tous types de fermeture et constructeurs confondus.

-Société Industrielle des Etablissements PIEL 16, rue des Belles Croix Etampes

 
1964 --- 1988 Créée à Paris en 1952, la SIDEP déménage à Etampes en 1964. Elle était la continuité des précédentes entreprises familiales Piel et la dernière en tant que fabricant de pièces pour scaphandres mais s’orienta surtout dans la plongée moderne et la sécurité des marins professionnels.
Elle est rachetée en 1988 par la société Guy Cotten
(Etude sur la SIDEP de Philippe Damon)

Etablissements Casassa 24 rue Jacquart Pantin (Seine)

 
Peu de renseignements sur ce constructeur F. Casassa à Pantin, mais son activité doit être plus ancienne que l'on suppute habituellement, en effet une facture de la Manufacture de Charenton le Pont est à son en-tête, et porte sa signature, elle indique Emploi général de caoutchouc. Elle date de 1860. Une autre un peu plus tardive, de 1867, encore signée de F. Casassa, possède deux ancres de marine dans son en-tête, cette facture concerne des pièces moulées adressées à un Maître de Forges… plus tardivement, en 1900, l’extrait d’un catalogue de Matériel d’incendie et de sauvetage est au nom de F. Casassa Fils et Cie, usine à Pantin, rue Jacquart… adresse que l’on retrouve sur la plaque des casques.
A notre connaissance aucun document ou catalogue concernant le matériel de scaphandrier Pieds-Lourds au nom de Casassa n’a été encore rencontré à ce jour… et les casques connus et authentifiés se comptent sur les doigts d’une main…


Joseph Scauda 48 quai de Rive-Neuve Marseille

 
1898 --- 1971 Situé sur le Vieux-Port de Marseille, l'Atelier Joseph Scauda, au début du XXe siècle répare et modifie à la demande, les casques du siècle passé… mais très vite il réalise des casques et des équipements conformes à la demande et aux besoins spécifiques de la plongée en Méditerranée…
Pas de catalogue de la marque ni document connus actuellement, de plus leurs casques n’avaient pas de plaque constructeur, sauf quelques uns présentés lors d’expositions commerciales.
Très typiques, les casques Scauda se reconnaissent facilement. Le casque 12 boulons est bien diffusé ce qui n'est pas le cas pour le casque 3 boulons.

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