En 1874 les frères Denayrouze commercialisent le téléphone acoustique. Le principe est simple et connu depuis longtemps: un cornet en surface, une plaque vibrante en haut du casque et un tuyau qui relie les deux. Mais cette utilisation a vite atteint ses limites: à partir de 15 mètres de profondeur toute conversation devenait très difficile, voire même impossible plus profondément. De plus, après un certain temps, et suivant la température de l'eau, de la condensation se formait à l’intérieur du tuyau acoustique et descendait sur la plaque vibrante du casque, ce qui empêchait son bon fonctionnement. Au tuyau d'air et à la ligne de vie s'ajoutait le tuyau acoustique, qui occasionnait une gêne supplémentaire tout en n'apportant pas une amélioration évidente. Ce système est resté typiquement français. Dans la représentation populaire du scaphandrier Pieds-Lourds, ce tuyau acoustique branché sur le haut du casque, sera souvent confondu avec le tuyau d'air. Au début du XXème siècle le téléphone "électrique" se développe lentement, n’apportant pas le confort de travail et la sécurité espérés. En effet, son manque de fiabilité était du en grande partie aux matériaux isolants et à la connectique de l’époque, ainsi qu'à la rudesse des conditions de leur emploi. Malgré de rapides progrès techniques et la disparition du câble téléphonique séparé, qui était souvent intégré à la ligne de vie, les scaphandriers n'accordaient toujours pas leur confiance à ce matériel. De plus, étant donné son prix élevé, équivalant à la valeur d'un casque complet, l'équipement téléphonique ne s'impose pas systématiquement. |
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Crédit photos: Jean-Pierre ARGUEL, Daniel BOUDOT, Jan de GROOT, Gilbert JEAN, Jean-Jacques OYARSABAL, David DEKER, Daniel LEHMANN. Remerciements. |